L’ARCA A 15 ANS!

 

QUINZE ANS PLUS TARD

par Edwin Janzen

 

À la veille du quinzième anniversaire de notre association, l’équipe de l’ARCA a déballé quelques boîtes et fait un petit retour dans le temps jusqu’à ses origines – des notes, des courriels et des procès-verbaux. Une décennie et demie plus tard, ce que nous avons trouvé était à la fois différent de l’ARCA d’aujourd’hui, mais aussi bien familier.

Il y avait déjà, parmi les points communs, une grande diversité d’opinions sur ce qu’une organisation nationale devrait passer son temps à faire. Dans certains cas, les procès-verbaux des réunions initiales se lisent comme des listes de souhaits où les représentant.e.s réclament, chacun.e à leur façon : la défense des CAA auprès du Conseil des arts du Canada et du gouvernement fédéral; du perfectionnement professionnel et de la formation pour le personnel des CAA; du mentorat entre pairs; des conférences nationales pour mettre en valeur les pratiques exemplaires (renforcement de l’expertise des comités, par exemple, et assurance de meilleures conditions de travail); etc. Ces efforts d’organisation ont toujours été menés sous l’impulsion des artistes et découlent de nombreuses réunions et conversations antérieures dans la communauté. Cependant, les agents du Conseil des Arts du Canada prenaient aussi part aux rencontres, sur invitation. Tout au long, les agent.e.s du Conseil ont clairement indiqué que la priorité première de l’ARCA devait être la représentation politique.

Des agent.e.s du Conseil des arts du Canada ont appuyé ces efforts de développement organisationnel. Régulièrement, ils ont assisté aux réunions et souvent, ils les ont financées. À chaque occasion, ils ont exprimé une position très claire : le but premier de l’ARCA devait être la défense des droits et des intérêts de ses membres en travaillant à ce que les CAA soient officiellement reconnus auprès du gouvernement et de la ministre du Patrimoine (Liza Frulla, à l’époque du gouvernement libéral de Paul Martin). En ce sens, François Lachapelle, alors agent du Conseil et chef de la section Arts visuels, recommandait de documenter les activités des associations régionales et de bâtir un « curriculum » en réunissant « des chiffres à tous les niveaux » pour créer une base de données et, ainsi, arriver à une meilleure connaissance des CAA.

La structure de gouvernance faisait elle aussi partie des préoccupations. Tout le monde tenait à éviter les problèmes auxquels s’était heurté le RACA, une organisation nationale de défense des intérêts artistiques qui avait cessé ses activités. Bien que la conférence annuelle du RACA et son magazine, Parallélogramme, aient été généralement appréciés, on reprochait au regroupement, dans l’ensemble, d’être trop centriste, de faire preuve d’incohérence dans ses efforts de représentation et de mettre excessivement l’accent sur l’Ontario et le Québec.

En quête d’une structure capable d’échapper à ces écueils, l’équipe est allée chercher de l’inspiration et des modèles auprès de l’Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI), qui venait d’avoir des discussions très similaires. Un document de l’AAMI décrivait quelques options possibles…

  1. Conseil itinérant : Pas de bureau national, pas d’équipe permanente, des réunions du conseil rassemblant les représentant.e.s des régions dans différentes villes, des ressources recrutées pour des mandats à la pièce.
  2. Bureau nomade : Un siège social basé dans une région donnée pour une durée limitée, des employés contractuels responsables devant un conseil de représentant.e.s des régions, une conférence organisée dans et par la région hôte.
  3. Structure en roue : Pas de bureau national, les régions sont les « rayons » de l’organisation (qui elle est la « roue »), chaque région assume une fonction administrative distincte. La Fédération canadienne des métiers d’art était dotée d’une telle structure, et elle aurait souffert, dit-on, d’un système « quelque peu féodal » dans lequel les présidents détenaient le pouvoir exécutif.
  4. Structure centralisée : Un bureau central, une équipe permanente, un conseil composé de représentant.e.s des régions.

Certaines personnes craignaient qu’une structure centralisée donne lieu au problème canadien classique : celui de l’organisation « nationale » qui représente, en fin de compte, essentiellement l’Ontario et le Québec. En revanche, un agent du Conseil des arts du Canada avait alors formulé une mise en garde contre une trop grande importance accordée à la disparité régionale. « L’excellence, avait-il soutenu, découle des débats autour des critères d’évaluation, et le contexte – y compris régional – fait partie de la réflexion. »

Par ailleurs, il a été convenu qu’en plus de la défense des intérêts des membres au niveau fédéral (à propos des politiques de financement, entre autres), une conférence pancanadienne annuelle et des communications à portée nationale seraient nécessaires. Un représentant du FADO Performance Art Centre (Toronto), favorable à un regroupement national, a rappelé que toutes les préoccupations des CAA ne sont pas forcément régionales. Mais plus important encore, les associations régionales n’étaient d’accord avec un transfert du pouvoir de décision du niveau régional au niveau national.

Tout ceci dit, tout le monde s’entendait pour renforcer les associations régionales et quelqu’un a souligné que les régions bénéficiaient souvent des discussions sur les exigences nationales. Il a donc été conclu qu’une organisation nationale devrait savoir prendre en considération une grande diversité d’entités – régionales, grosses ou petites, dotées d’un mandat à court ou à long terme, etc.) et répondre à leurs besoins.

En matière de diversité, les questions d’équité et d’inclusivité culturelle étaient elles aussi au cœur des préoccupations. Ce sont des enjeux que le RACA aurait négligés et qui, apparemment, ne seraient pas étrangers à la dissolution du regroupement. Un membre du South Asian Visual Arts Centre, à Toronto, a insisté pour que la diversité soit un objectif sur le long terme et que la future organisation cible les processus y faisant obstacle pour les éliminer. Une autre personne exprimait un point de vue similaire, estimant que « les organisations nationales et régionales et les regroupements devraient mettre en place un contexte exempt de préjugés à propos de la race, du genre et de la sexualité ». Les représentant.e.s ont demandé que la diversité soit un objectif à long terme et que l’organisme en formation identifie les processus entravant la diversité et cible les moyens de les transformer. Il a également été déclaré que « les organisations nationales et régionales et les regroupements devraient mettre en place un contexte exempt de préjugés à propos de la race, du genre et de la sexualité ».

Au cours de ces discussions, les membres des centres d’artistes autochtones ont tenu à préciser qu’ils prenaient la parole non pas en tant que représentant.e.s, mais bien en tant que consultant.e.s, faisant remarquer que les communautés autochtones sont nombreuses et variées, et réparties sur tout le vaste territoire canadien. Et même si le tiers des CAA du Manitoba et de la Saskatchewan sont autochtones, les centres autochtones ne sont pas limités par des facteurs régionaux. Un membre d’Urban Shaman, à Winnipeg, faisait état d’un intérêt, dans la communauté artistique autochtone, pour la création d’un organisme national capable de représenter l’ensemble des groupes culturels autochtones. À vrai dire, cette entité serait déterminante pour la représentation nationale. Il convient de noter que les centres autochtones n’appuyaient pas à l’unanimité la création d’un caucus autochtone, car certains craignaient que cela n’entraîne une ghettoïsation des voix et des préoccupations autochtones.

Finalement, lors d’une réunion tenue à Video In, à Vancouver, à laquelle assistaient des délégué.e.s de dizaines de CAA de partout au pays, sept personnes représentant six associations régionales et le caucus autochtone ont statué par consensus sur la nécessité « de constituer une association nationale menée par un conseil directeur composé de sept (7) représentant.e.s qui conduiront des consultations et formeront une nouvelle association nationale des centres d’artistes autogérés ». Ce conseil serait responsable de communiquer avec les CAA et de représenter leurs buts et leurs aspirations dans l’élaboration du mandat de l’association. On demandait d’ailleurs à la nouvelle association de commencer immédiatement à travailler à ses objectifs de défense d’intérêts et d’accroître l’étendue et l’exhaustivité de sa représentation, de ses identités, de ses disciplines et de ses préoccupations.

Une première subvention de 30 000 $ du Conseil des arts du Canada a été reçue le 25 août 2004 dans le but d’officialiser la fondation de l’association et d’embaucher des consultants pour aider les CAA de l’Alberta et des provinces maritimes à former leurs propres associations régionales. Un coordinateur provisoire, Daniel Roy, a été recruté pour préparer et traduire les statuts de l’organisation. À la fin du printemps 2005, toutes les régions avaient leurs associations et les documents d’incorporation de l’ARCA avaient été soumis à Corporations Canada. À ce stade, il a été décidé de ne pas chercher à devenir un organisme caritatif.

Certains aspects pratico-pratiques de la création de l’association paraîtront familiers à quiconque évolue depuis un certain temps dans l’univers des CAA. Le soutien du gouvernement a toujours été apprécié et, dans l’ensemble, tout le monde semblait (et semble, encore à ce jour) reconnaître la valeur du système du Conseil des arts du Canada… mais celui-ci va de pair avec les règles et les priorités gouvernementales. Par exemple, pour subsister, l’ARCA devait compter sur des subventions de projet pendant trois ans avant d’être admissible à un financement pluriannuel. Dans les deux ou trois années suivant sa création, on s’attendait également à ce qu’elle obtienne de manière indépendante cinquante pour cent de son financement. Évidemment, ça ne s’est pas passé comme ça. Les petites associations régionales n’avaient pas les moyens de soutenir l’ARCA et les grandes, elles, n’étaient pas prêtes. La dépendance de l’ARCA aux fonds du Conseil a donc été totale jusqu’ici – jusqu’à récemment, à vrai dire, car le nouveau modèle de financement limite à soixante pour cent la part du Conseil dans le budget de l’ARCA. Dans ce contexte, l’« administration créative », mentionnée par Lachapelle, est donc devenue nécessaire. Pour le personnel de la plupart des CAA, ce virage imposé par le gouvernement vers des revenus autonomes ne sera probablement ni une surprise ni une bonne nouvelle. Les CAA connaissent trop bien le fardeau pénible et souvent contre-productif que cela sous-entend pour des centres financés par le Conseil.

Les représentant.e.s du Conseil ont inclus les rôles suivantes dans leurs fonctions de soutien auprès de l’ARCA :

  • Aménager des occasions de communication et de partage de l’information.
  • Fournir du soutien continu dans le cadre des programmes existants.
  • Soutenir des projets pancanadiens encadrés par les organisations régionales.
  • Maintenir l’engagement vis-à-vis la prestation de fonds supplémentaires destinés à la professionnalisation.

Par professionnalisation, les représentants du Conseil voulaient dire : de meilleurs salaires et avantages sociaux pour le personnel, de meilleures conditions de travail, des espaces de travail sûrs, des normes professionnelles pour les espaces d’exposition, de la visibilité et de meilleurs moyens de diffusion. Certaines personnes, cependant, se sont inquiétées de l’emphase mise sur la professionnalisation. Plusieurs mesures semblaient constructives, mais les représentant.e.s des CAA voyaient mal comment le Conseil pouvait demander aux centres de se professionnaliser alors que le financement mis à leur portée n’était d’aucune façon comparable à celui offert à d’autres secteurs et acteurs, comme les musées.

Aux yeux de plusieurs représentant.e.s des CAA, la professionnalisation avait l’apparence d’un raccourci pointant vers un modèle de plus en plus commercial et traduisait « un jeu politique servant à obtenir plus d’argent du gouvernement ». D’autres étaient d’avis que les CAA n’avaient pas la mission d’asseoir « plus de fesses sur des chaises », et gagneraient plutôt à se consacrer à la recherche et au développement – nouvelles pratiques, nouveaux médias et approches expérimentales. Et il était essentiel, pour eux, que le Conseil comprenne cette vision des choses. (Car après tout, qui, sinon le Conseil, était en mesure de comprendre?) D’autres encore ont pris la peine de souligner qu’au Canada, le système du Conseil des arts avait déjà démontré sa pertinence – par son impact à l’échelle internationale sur les pratiques photo et vidéo, notamment.

Une certaine insatisfaction était présente par rapport à la réduction du soutien à la publication. Un agent du Conseil a attiré l’attention sur les publications qui ne sont pas distribuées et se retrouvent dans des boîtes (une autre réalité familière pour bien des vétérans des CAA) et a encouragé les centres à débattre avec sérieux de cette question.

Enfin, il y a une chose qui s’est définitivement améliorée au fil du temps : la tenue des documents. Dans le monde des CAA, la consignation efficace des procès-verbaux – et, plus globalement, la saine gestion des documents et des archives – peut poser des défis étonnants, et revêt rarement la même importance que les autres activités d’un centre. Certains documents d’archives de l’ARCA, par exemple, manquaient de clarté, si bien que le lecteur devait combler, par l’imagination, les lacunes pour s’approcher de ce qui s’était réellement passé. Dans un cas amusant, selon le procès-verbal de la réunion de ce jour-là, la fondation de l’ARCA aurait eu lieu le 04.01.04. S’agit-il du 4 janvier 2004 ou du 1er avril 2004? L’ARCA pourrait-elle avoir été fondée le jour du poisson d’avril? En vérité, ces deux dates sont fausses. L’ARCA a été fondée un 1er mars. (Curieusement, la version française, elle, l’avait bien compris.) Au fond, dans une organisation qui soutient les pratiques inédites et les approches expérimentales – même si elle le fait dans le giron gouvernemental –, peut-être que rester ouvert d’esprit et optimiste devant l’ambiguïté, c’est le prix (pas si cher) à payer.

 

À propos de l’auteur

Edwin Janzen est né à Winnipeg. Artiste visuel, écrivain et rédacteur, il vit et travaille aujourd’hui à Montréal. De 2008 à 2016, il a siégé au conseil d’administration d’articule, comme président et trésorier, entre autres, et à un tas de comités. Edwin est l’auteur d’un document très bien sur le comment et le pourquoi d’un bon procès-verbal auquel les membres de l’ARCA peuvent accéder gratuitement en lui envoyant un courriel à epjanzen@gmail.com. Il travaille actuellement sur un projet d’écriture un peu obsessionnel, il l’admet, à propos de Sur écoute (The Wire), un drame critique sur la ville néolibérale américaine et un classique de la HBO.

 

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À PARTIR DE MAINTENANT JUSQU’EN MAI 2020, ARCA utilisera son 15e anniversaire pour faire le point sur son histoire avec une série de brèves incursions dans les archives. Nous espérons que ces capsules retrospectives mettront en évidence les désirs qui auront motivé la création d’une association pancanadienne et le besoin continu de concertation pour la défense des intérêts des centres d’artistes autogérés.

 

Le 5 mai 2020 marquera la date du 15e anniversaire de l’incorporation officielle de l’ARCCC-CCCAA (dit ARCA). Pour marquer cet anniversaire, l’ARCA a embauché l’archiviste Lucie Bureau pour accompagner le personnel dans le traitement des archives historiques, démarche qui nous replonge dans les documents qui remontent à l’an 2003, et qui témoignent des discussions, recherches et propositions qui ont mené à la fondation de l’ARCA. Bien que plusieurs acteurs du milieu des centres d’artistes de l’époque aient participé aux discussions tenues en marge des conférences nationales Convergence (2002), Tiré à Part (2003) et INFest (2004), c’est le leadership du groupe de travail composé de Jewel Goodwyn, Bastien Gilbert, Cindy Baker, Jonathan Middleton et Steve Loft qui aura permis d’aboutir à cette association pancanadienne. Une lecture des procès verbaux des rencontres, dont certaines avec le Conseil des arts du Canada et avec la Politique des arts du Ministère du Patrimoine, d’autres avec les travailleurs et travailleuses du réseau, révèle que plusieurs des enjeux de l’époque sont toujours sur la table aujourd’hui: l’équité, l’autonomie des associations régionales, la représentation de caucus identitaires et disciplinaires, la précarité de l’emploi et les conditions de travail, la gouvernance. Ce qui est encore plus marquant des discussions, c’est le très fort désir de ne pas reproduire la structure centralisée qui aura mené à la dissolution de l’ANNPAC en 1992, et, d’une part, à la fragilisation du réseau, d’autre part, à la consolidation des regroupements régionaux en l’absence d’une association pancanadienne. Ce désir s’est traduit en une exploration des structures associatives existantes dans le milieu, soit la Canadian Craft Federation (CCF) et l’Alliance des arts médiatiques (AAMI) (en Anglais, Independent Media Arts Alliance (IMAA), et la proposition de deux modèles de structure: 1) “décentralisée: coalition, ou Co-ARC-lition”; 2) “nomade” avec alternance du bureau central ou (en Anglais: Nomadic Structure or Rotating Office model) qui ont été présentées et débattues en plénière, le 1er mars 2004 en marge de INFest à Vancouver. Cette rencontre constitutive résulte en l’adoption d’une résolution proposée par Kay Higgings (PAARC) appuyée par Bastien Gilbert (RCAAQ) qui aura toutefois fait l’objet de 10 amendements et nécessité deux votes pour aboutir: 

EN TANT QUE REPRÉSENTANT.E.S DES CENTRES D’ARTISTES AUTOGÉRÉS, NOUS CONVENONS DE CONSTITUER UNE ASSOCIATION NATIONALE MENÉE PAR UN CONSEIL DIRECTEUR COMPOSÉ DE SEPT (7) REPRÉSENTANT.E.S QUI CONDUIRONT DES CONSULTATIONS ET FORMERONT UNE NOUVELLE ASSOCIATION NATIONALE DES CENTRES D’ARTISTES AUTOGÉRÉS DONT LE NOM SERA : ARTIST-RUN CENTRES AND COLLECTIVES CONFERENCE / CONFÉRENCE DES CENTRES ET COLLECTIFS D’ARTISTES AUTOGÉRÉS (sic) (ARCCC/CCCAA).

  • ENTENDU QUE LES REPRÉSENTANT.E.S SONT RESPONSABLES DES COMMUNICATIONS AVEC LES CENTRES D’ARTISTES AUTOGÉRÉS ET DE LA REPRÉSENTATION DES BUTS ET DES ASPIRATIONS DES CENTRES;
  • ENTENDU QUE LES REPRÉSENTANT.E.S SERONT RESPONSABLES DE FORMULER LE MANDAT DE (ARCCC/CCCAA);
  • ENTENDU QUE LES REPRÉSENTANT.E.S DU CONSEIL DIRECTEUR DEVRONT SE RAPPORTER AUX CENTRES D’ARTISTES AUTOGÉRÉS PAR L’ENTREMISE DES ASSOCIATIONS RÉGIONALES POUR PRÉSENTER LE PLAN ORGANISATIONNEL DE (ARCCC/CCCAA) AU PLUS TARD LE 30 SEPTEMBRE 2004 AUX FINS DE RATIFICATION PAR LES ASSOCIATIONS RÉGIONALES ET LES REGROUPEMENTS AD HOC NON RÉGIONAUX DE CENTRES D’ARTISTES AUTOGÉRÉS;
  • ENTENDU QUE LE CONSEIL DIRECTEUR SE COMPOSERA, INITIALEMENT, DE SEPT (7) MEMBRES : [Maritimes (regroupement ad hoc); Québec (RCAAQ); Ontario (ARCCO); Manitoba/Saskatchewan (PARCA); Alberta (regroupement ad hoc); Colombie-Britannique (PAARC); Représentation autochtone (regroupement ad hoc)];
  • ENTENDU QUE (ARCCC/CCCAA) COMMENCERA IMMÉDIATEMENT À TRAVAILLER À SES OBJECTIFS DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS DE SES MEMBRES;
  • ENTENDU QUE LE CONSEIL DIRECTEUR SERA RESPONSABLE D’ACCROÎTRE L’ÉTENDUE ET L’EXHAUSTIVITÉ DE SA REPRÉSENTATION, DES IDENTITÉS, DES DISCIPLINES ET DES ENJEUX.