Le 5 décembre dernier, les membres de la Manitoba Artist-Run Centres Coalition (MARCC) se sont réunis au centre Mentoring Artists for Women’s Art (MAWA). J’ai participé à la rencontre en partie pour clarifier le rôle de l’ARCA en matière d’advocacy, de recherche, de représentation et de réseautage pour l’ensemble des centres d’artistes autogérés à travers le Canada. C’est toujours utile de revoir les raisons et principes qui ont motivé la création de l’ARCA en 2005 et pourquoi on a choisi une structure de représentation régionale dont deux associations culturelles (autochtones et francophones hors-Québec).
Suite à la disparition de l’ANPAC/RACA, les centres d’artistes autogérés se sont retrouvés absents des discussions, études, et autres événements portant sur les arts visuels à l’échelle nationale. Avec sa structure régionale, même si assymétrique, l’ARCA est mieux positionné pour refléter les positions parfois divergentes qui animent notre réseau et travailler de concert avec d’autres organismes à l’Alliance des arts visuels, à la Coalition canadienne des arts, ainsi qu’à la rencontre annuelle des organismes nationaux de service des arts (ONSA) au Conseil des arts du Canada, entre autres. L’ARCA compte sur l’input des régions qui sont responsables de transmettre les avis de leurs membres et autre information pertinente du terrain. Je regrette de ne pas avoir fait une photo de groupe des membres de MARCC pour illustrer ce billet. J’ai donc choisi une image des archives de programmation du centre Urban Shaman pour inspirer tous les centres à conserver et organiser leur mémoire institutionnelle.
Comme beaucoup d’organismes de service, MARCC a atteint un stade de développement qui l’oblige à considérer la possibilité de s’incorporer. La proposition est discutée et, au final, on s’entend sur l’uilité de se doter d’une certaine structure de fonctionnement, même si l’association demeure informelle. Peut-être qu’offrir un petit cachet à un des membres à titre de secrétaire pourrait faciliter la convocation des rencontres, la prise de notes et la gestion des documents de l’association?
C’était ma première visite à Winnipeg/Saint-Boniface. Durant mon séjour, j’ai pu visiter Ace Art, Urban Shaman, RAW: Gallery of Architecture & Design, Platform, Martha Street Printmaking Studio, MAWA, la Maison des artistes visuels francophones, Plug In, ainsi que Library, un espace d’atelier/galerie informel et la Winnipeg Art Gallery. J’espère y retourner, peut-être à l’occasion du 30e anniversaire de MAWA qu’on célèbrera à la rentrée 2014, avec une programmation à inspiration féministe à travers l’ensemble des centres de Winnipeg. Entre temps, je poursuis le voyage par le biais de leurs abondantes publications.
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